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Titre : Innocence-en-danger.com : Internet le paradis des pédophiles Auteur : Homayra Sellier Édition et Parution : Plon, 2003 Nombre de pages : 208 Quatrième de couverture : La pédocriminalité sur Internet n’a rien de virtuel. En réalité, les pédophiles agissent en réseaux et de manière très organisée. Internet abrite des sites qui mettent en ligne photos et films pornographiques où des bébés et des enfants sont violés, torturés en direct. Appuyé sur des témoignages d’enfants victimes de ces réseaux, le livre dévoile des cas à faire frémir, et analyse le fonctionnement d’une organisation terrifiante car invisible. Parce que nous restons trop peu informés sur les risques encourus par nos enfants lorsqu’ils tchatchent sur Internet, Homayra Sellier a décidé de lutter contre notre ignorance. Elle décrit les sites pédophiles qui s’affichent en toute illégalité dans cette zone de flou juridique et judiciaire qui ne connaît pas de frontière. Elle décortique le système des mafias pédocriminelles dont le commerce génère près de trois millions d’euros par an ! Ce livre nécessaire est un avertissement. |
Mon avis : Ouvrage que j’ai choisi pour mon travail de fin d’études dont le sujet est : Les nouvelles technologies de l’information et de la communication : Progrès & danger. Dans un souci de faire plus ” court ” pour la publication sur mon blog, j’ai choisi de remanier un peu cet avis par rapport à la version originale. Quelque fois, lorsqu’on visite la toile afin de rechercher des sites relatifs aux enfants, on peut tomber sur le meilleur comme sur le pire. Auparavant, les pédophiles communiquaient de bouche à oreille, par courrier ou par entremetteurs interposés (sex shop). Bien entendu il était beaucoup plus délicat alors de rester anonyme car la présence physique ou la voix trahissaient la personnalité de l’intervenant. Par contre aujourd’hui avec l’apparition d’Internet, rien n’est plus aisé que de falsifier son identité et de rester anonyme sur la toile. Gràce à des sites qui ont pour objectif de fédérer une communauté. Il est à présent possible aux pédophiles de se rencontrer et de dialoguer plus aisément et rapidement sous le couvert de l’anonymat. De ce fait, l’échange de ” matériel ” pédopornographique a considérablement augmenté. Et malheureusement, il est alors possible, pour un surfeur animé de bonnes intentions, de tomber assez facilement sur des images insoutenables. De plus, profitant du laxisme de certains fournisseurs d’accès, il est devenu matériellement impossible de tous les surveiller. La pédophilie n’a plus de frontières, et bien que tous les pays civilisés soient conscients du danger et essaient d’éradiquer le problème. L’uniformisation des armes de contre attaque ne peuvent se mettre en place car les lois diffèrent, se contrarient et s’opposent les une aux autres sur le plan international. Il faut savoir que la lutte pour la protection de l’enfance ne peut s’arrêter à une frontière. En effet, les supports hébergés dans des pays peu soucieux de l’éthique sont consultables n’importe où dans le monde… mais le législateur ne peut agir que sur son propre territoire. Les criminels ne vont donc pas s’arrêter face à des barrières virtuelles. Ils ont compris depuis longtemps qu’ils peuvent largement profiter des failles du système. De ce fait, la justice semble parfois pencher de leur càôté puisque la réglementation sur la Toile est pratiquement inexistante. Il est de mon avis que les législateurs ont été naïvement imprudents d’oublier que la toile ne connaît aucune frontière en termes de navigation. Il faut savoir qu’à cause de tout cela, Internet est en passe de devenir le facteur le plus considérable d’exploitation sexuelle des enfants et le principal moyen d’échange de pornographie enfantine. On estime aujourd’hui qu’il existe plus d’un million d’odieuses images (ou vidéos) mettant en scène nos petits. Ce document, écrit de la main d’Homayra Sellier, Fondatrice de l’association innocence-en-danger.com (ASBL présente dans 29 pays, dont la Belgique) a été chargé par l’UNESCO en 1999 de conduire une action mondiale afin de protéger les enfants victimes de l’exploitation sexuelle et de sensibiliser l’opinion publique internationale au fléau croissant que constitue la pédo-criminalité en général et plus particulièrement sur internet. Son but principal est de faire appliquer la Convention des Droits de l’Enfant. Suite à plusieurs années de contacts avec la cybercriminalité, Homayra Sellier a publié cet ouvrage éponyme. Même si le contenu, surtout les témoignages, sont souvent choquants, c’est quand même un ouvrage simple d’accès pour tous et facilement compréhensible. Je l’ai pour ma part lu très rapidement car ce document est très bien écrit et touchera droit au coeur toutes les personnes qui tout comme moi sont révoltées face à de tels crimes terrible touchant aux enfants. De nos jours le réseau investit toutes les familles : attrayante, aucune nouvelle technologie ne s’est développée aussi rapidement ni à aussi grande échelle. C’est lorsqu’un enfant est abusé ou disparaît que les adultes prennent conscience de la manipulation perverse des pédophiles : rien de plus facile que de leurrer un enfant par écran interposé. Il ne faut jamais oublier que tout pédophile affute sa connaissance de la psychologie infantile. Il semble inoffensif en utilisant la phraséologie, la syntaxe, les émoticàônes, jusqu’aux fautes d’orthographe en usage chez les enfants, tout cela afin de raffermir sa crédibilité. Ainsi en fonction du public visé (âge, sexe, etc.), le cybercriminel va adapter sa méthode de sélection. Endormant ses proies, il les incite à lui livrer de plus en plus d’informations personnelles comme leurs goà»ts, leur adresse ou l’école qu’ils fréquentent. Le pire est que parfois un rendez-vous récompense les efforts des détraqués. Pour sauvegarder l’innocence de nos jeunes, il me semble que la sécurité et l’intégrité morale et physique de nos enfants vaut bien que nous, adultes conscients, prenions la peine de nous informer sur leurs loisirs, leurs fréquentations, leurs centres d’intérêts et surtout de garder un oeil vigilent sur leurs écrans afin de leurs éviter l’innommable. Note : …/10 Désolée mais je ne préfère pas noter les histoires vraies qui relatent de telles souffrances, je ne les note pas par respect pour ces personnes ainsi que pour leur histoire vécue… Merci de votre compréhension. |
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