Mémoires d’une juste d’Irène Opdyke

 

Titre : Mémoires d’une juste
Titre original : In my bands
Auteur : Irène Opdyke
Edition et parution : Le livre de poche, 2004
Nombre de pages : 348

Quatrième de couverture : Rien ne prédisposait Irena Gut, jeune Polonaise qui avait grandi entre les deux guerres dans une famille catholique et patriote, à  voir un jour son nom figurer parmi les Justes, au mémorial de Yad Vashem en Israël. C’est cette extraordinaire odyssée, au coeur d’un pays successivement envahi par le Reich hitlérien et par l’Armée rouge, qu ‘elle-même relate ici. En 1939, évacuée avec ses camarades infirmières par l’armée polonaise en déroute, elle tombe aux mains des troupes russes qui les réquisitionnent pour leur hôpital de campagne. Après avoir subi des sévices, elle s’évade et se cache en Ukraine. Quand elle regagne enfin son pays, elle est prise dans une rafle et affectée dans une usine d’armement. Comment elle va venir en aide aux Juifs du ghetto voisin, promis à l’anéantissement, allant jusqu’à cacher certains d’entre eux dans la maison de l’officier allemand dont elle devient la maîtresse, et sauver des dizaines de vies, c’est l’histoire vraie que raconte ce grand livre, témoignage humain de premier ordre, et plongée hallucinante dans la Pologne occupée.

 

 

Mon avis :

Le courage dont fait preuve cette jeune Polonaise de 17 ans en 1939 est tout simplement remarquable. Nous apprenons ici beaucoup de choses sur l’invasion de la Pologne et comment Irène à aidé les juifs du mieux qu’elle le pouvais avec les moyens possibles qu’elle possédait à cette époque.

Les Polonais non-juifs ont tout autant souffert de l’invasion de leur pays. Leurs repères, leurs vie, leur sécurité ont été bouleversés lors de cette terrible époque, mais cette jeune femme sage et timide à fait preuve d’un grand courage en mettant sa propre vie en danger afin d’aider les plus démunis.

Elle nous conte tout cela ici avec une grande modestie et une sincère simplicité. La chose d’autant plus intéressante dans cet ouvrage est que Irène est Catholique, son point de vue est décrit de la même façon que le font tous les survivants juifs qui ont témoigné de leur expérience, mais ici, du point de vue d’une catholique chose qui est plus rare. A la fin de la guerre, en 1945, Irène sera obligée de quitter son pays et n’y retournera qu’à la chute du communisme afin de revoir sa famille.

Ce témoignage pourrait servir à ouvrir les yeux de ceux qui osent encore croire que toutes ces abominations perpétrées lors de la deuxième guerre mondiale auraient été inventées ! Comment peux-t’on oublier ou nier une horrible scène a laquelle elle a assisté ? Celle d’un soldat lançant dans les airs ce qu’elle avait pris pour un oiseau, avant de lui tirer dessus. Au sol, des langes ensanglantés abandonnés. C’était un nourrisson…

C’est un livre qu’il faut lire au moins une fois dans sa vie, mais sachez d’avance qu’il est très émouvant du fait des horreurs dont il témoigne. Irene Gut Opdyke a aujourd’hui son nom inscrit sur le mémorial des Justes, à Jérusalem. Le titre de « Juste parmi les nations », lui ayant été décerné par Yad Vashem.

Il se lit d’une traite et il est impossible de le lâcher alors n’hésitez pas !

 

Note : /10 Désolée mais je ne préfère pas noter les histoires vraies qui relatent de telles souffrances, je ne les notent pas par respect pour ces personnes ainsi que pour leur histoire vécue… Merci de votre compréhension.

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